LES DIATOMEES DU CANTAL
UNE ROCHE RARE ET MECONNUE: LA DIATOMITE
Les carrières exploitées par le groupe CECA ne sont pas des carrières comme les autres. Les produits que l'on en extrait, souvent méconnus du public, sont très particuliers et rares (Ardèche - Cantal). On trouve au monde plus de mines d'or que de gisements de diatomites exploitables ! C'est à cette rareté que l'on doit des implantations qui peuvent, à priori, paraître surprenantes. La diatomite, que CECA traite pour en faire des adjuvants de filtration et des charges, est une roche sédimentaire constituée par l'accumulation de " frustules " (équivalent végétal de la carapace) siliceuses d'algues microscopiques : les diatomées (formation post 2 Millions d'années dans un ancien maar(= Lieu d‘éruption où le magma rencontre les nappes phréatiques ce qui provoque une forte explosivité, puis un phénomène d‘incurvation par le dégagement d‘une masse importante de matériaux. Par la suite, ces maars peuvent accueillir des lacs, comme c’est le cas au lac Pavin)).
Pour qu'une telle accumulation se forme, il faut qu'il y ait pullulation, ce qui se produira dans des eaux calmes et très riches en silice. Ces conditions se trouvent notamment réunies dans les lacs volcaniques. Le Massif Central au sens large est à ce titre privilégié puisque les trois plus importants gisements d'Europe y ont été découverts. Dès 1949, CECA s'assure la totalité des droits sur le gisement de la Bade (Collandres) puis ouvre plus tard, une carrière à Virargues, exploitée de nos jours.
*A noter la présence de Vivianite dans la diatomite, ce qui n'est pas pour faciliter le processus "industriel".
Vivianite (bleue) dans diatomite, 2009.
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